Journée internationale  des forêts : Un engagement commun pour préserver nos ressources

Chaque année, le 21 mars, le monde célèbre la Journée internationale des forêts, un évènement qui met en lumière un des trésors les plus précieux de notre planète : les forêts. Si vous pensez que cette journée est simplement une occasion de planter quelques arbres et d’afficher un joli hashtag, détrompez-vous. Elle est bien plus que cela. Elle nous rappelle que les forêts, ces gigantesques réservoirs de biodiversité, jouent un rôle crucial dans le maintien de la vie sur Terre et dans la régulation du climat. Ce jour-là, l’ensemble des acteurs, des gouvernements, des entreprises en passant par les citoyens sont appelés à prendre conscience de l’importance de préserver ces ressources vitales.
Sommaire

Monada se joint à cette journée dédiée, parce qu’il convient de rappeler l’engagement des acteurs locaux, telle que la Scierie du Sauzé qui œuvre, depuis 1964, au cœur de la Bourgogne-Franche-Comté, à la valorisation responsable des ressources forestières, notamment celle du chêne. 

Alors pourquoi cette journée est-elle si essentielle, et comment pouvons-nous, à notre échelle, contribuer à cet engagement commun pour la planète ? 

Les forêts : les poumons verts de notre planète 

Saviez-vous que les forêts couvrent environ 31% de la surface terrestre ? Ces vastes étendues boisées sont non seulement une source de matières premières essentielles pour l’industrie, mais elles assurent aussi un rôle écologique fondamental. Elles sont bien plus que de simples espaces verts : elles sont le poumon de la Terre. 

  • Les forêts et le climat  

Les forêts jouent un rôle majeur dans la régulation du climat. Elles agissent comme des puits de carbone, en absorbant le dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère et en libérant l’oxygène. Un phénomène appelé photosynthèse, vital pour maintenir un équilibre dans l’atmosphère. Ainsi, elles participent à la réduction des effets du changement climatique et à la régulation de celui-ci. 

Environ 30% des émissions mondiales de CO² sont captées par les forêts, ce qui en fait des alliées essentielles dans la lutte contre le réchauffement climatique. 

  • Les forêts et la biodiversité  

Elles abritent près de 80% des espèces terrestres de plantes, d’animaux et d’insectes. Elles sont ainsi un véritable sanctuaire de la biodiversité et protègent nos écosystèmes. Célébrer cette journée permet de rappeler l’importance de ces espaces pour la survie de milliers d’espèces, dont certaines sont en danger d’extinction. 

  • Les forêts et l’eau 

Les forêts influencent également le cycle de l’eau. Elles favorisent la régulation des eaux de surface et aident à prévenir l’érosion des sols. La protection des forêts permet de maintenir des écosystèmes aquatiques sains, notamment par la régulation des nappes phréatiques et des cours d’eau. 

Menaces qui pèsent sur les forêts : un enjeu mondial

Mais derrière cette beauté sauvage se cache une réalité bien plus préoccupante. Les forêts sont menacées par une multitude de facteurs, principalement la déforestation galopante et l’agriculture intensive. Chaque année, environ 7 millions d’hectares de forêts disparaissent, soit l’équivalent de l’Irlande en un an. La cause principale de cette déforestation est la conversion des terres pour l’agriculture, notamment celle du soja et de l’huile de palme ainsi que pour l’élevage intensif.  

Les industries du bois illégales et la déforestation pour les infrastructures (mines, routes…) ne sont pas non plus en reste.  

L’un des principaux risques liés à cette perte de forêts est l’impact direct sur le climat. Les forêts absorbent le CO2, mais lorsque les arbres sont coupés, brûlés ou laissés à pourrir, ce CO2 est libéré dans l’atmosphère, contribuant ainsi au réchauffement climatique.  

La déforestation perturbe également la biodiversité en détruisant des habitats naturels, menaçant des milliers d’espèces animales et végétales, dont certaines risquent de disparaître à jamais. 

Un autre aspect important de la déforestation est son impact social. De nombreuses communautés locales, notamment dans les pays en développement, dépendent directement des forêts pour leur nourriture, leur logement et leur mode de vie traditionnel. Les forêts sont également un lieu de vie pour des peuples autochtones, souvent les premières victimes de la déforestation. Leur mode de vie est directement lié à l’équilibre naturel de ces écosystèmes et la perte de ces espaces menace leur survie. 

Groupe Monada chene

Comment lutter contre la déforestation : les solutions existent

Face à cette menace grandissante, il est plus urgent que jamais d’agir pour la préservation des forêts. Heureusement, des solutions existent, et de plus en plus d’initiatives sont mises en place, tant à l’échelle mondiale que locale. Ces efforts visent à ralentir la déforestation, à promouvoir la reforestation et à garantir une gestion durable des ressources forestières. 

Reforestation et conservation des forêts primaires

La reforestation, ou la plantation de nouveaux arbres pour remplacer ceux qui ont été coupés, est l’une des solutions les plus connues pour compenser la perte de forêts. Mais ce n’est pas tout : il est tout aussi crucial de protéger les forêts primaires, ces forêts anciennes et intactes, qui sont les écosystèmes les plus riches en biodiversité. Ces efforts de conservation sont essentiels pour maintenir l’équilibre écologique mondial. 

Lutte contre la déforestation illégale  

La déforestation illégale représente une part importante de la destruction des forêts, notamment dans les pays tropicaux comme l’Amazonie. Pour y faire face, des organisations, comme Global Forest Watch, surveillent l’exploitation forestière illégale à l’échelle mondiale. Les autorités locales et les entreprises doivent également mettre en place des pratiques de traçabilité et des certifications pour garantir que le bois utilisé dans les produits manufacturés provient de sources légales et durables.

Gestion durable des forêts  

Une autre solution consiste à gérer les forêts de manière durable. Cela signifie que les forêts doivent être exploitées de façon à préserver la biodiversité et la régénération, tout en permettant une exploitation des ressources. L’agroforesterie et les pratiques agricoles durables sont des exemples d’approches qui combinent production et préservation de la biodiversité. 

Les labels de certification comme le FSC (Forest Stewardship Council) et le PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification) jouent également un rôle crucial en garantissant que le bois et le papier proviennent de forêts gérées de manière responsable. La Scierie du Sauzé illustre ces certifications, notamment PEFC, APECF et ISO 9001, en adoptant des pratiques durables garantissant une exploitation raisonnée des ressources forestières.

Groupe Monada impact deforestation

Face à la déforestation : Les actions décisives des États et des organisations

Ils jouent un rôle crucial dans la préservation des forêts à travers l’adoption de politiques de protection, la réglementation de l’exploitation forestière et le soutien des initiatives de reboisement. A l’échelle nationale, les États mettent en place des lois encadrant la gestion durable des forêts, favorisent la certification environnementale et créent des aires protégées pour limiter la déforestation.  

La France applique, par exemple, une gestion forestière durable à travers l’ONF (Office National des Forêts), qui veille à la préservation des forêts publiques en garantissant un équilibre entre exploitation et protection des écosystèmes. 

A l’échelle internationale, plusieurs organisations coordonnent leurs efforts pour lutter contre la déforestation massive, pour promouvoir des pratiques durables et pour financer des projets de conversation, notamment via des programmes comme REDD+ (Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts). Programme soutenu par les Nations Unies qui encourage les pays en développement à protéger leurs forêts en leur offrant des compensations financières en échange de leur engagement. 

L’Union Européenne, quant à elle, a adopté le règlement sur la déforestation importée visant à interdire la mise sur le marché ou l’exportation depuis le marché européen de produits liés à la déforestation ou à la dégradation des forêts. Il concerne sept matières premières (cacao, caoutchouc, café, soja, huile de palme, bœuf et bois) et certains produits dérivés. Les entreprises doivent alors garantir un risque nul ou négligeable de déforestation en assurant traçabilité et transparence.  

En parallèle d’autres institutions à l’instar de l’ONU, la FAO (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture), Greenpeace, WWF ou encore la Rainforest Alliance travaillent à sensibiliser le public et les entreprises aux impacts environnementaux de la déforestation.  

Elles œuvrent également à la certification de produits durables, comme le label FSC. 

La coopération entre les États, les institutions internationales et les acteurs privés est essentielle pour préserver ces écosystèmes vitaux, qui jouent un rôle majeur dans la régulation du climat et la biodiversité mondiale.  

Le rôle des citoyens et des entreprises : un engagement à tous les niveaux 

La préservation des forêts ne repose pas uniquement sur les gouvernements ou les grandes organisations internationales. Les citoyens et les entreprises ont un rôle clé à jouer dans cette dynamique. Nous devons, collectivement, prendre conscience de l’importance des forêts et agir pour préserver cette ressource naturelle. 

  • Le rôle des citoyens  

A l’échelle individuelle, chaque geste compte. Les citoyens peuvent adopter des comportements responsables en matière de consommation de produits certifiés (bois, papier…), soutenir des initiatives de reforestations et participer à des projets locaux de protection des forêts. Par ailleurs, les citoyens peuvent sensibiliser leur entourage, partager des informations sur la déforestation et encourager des pratiques respectueuses de l’environnement. C’est une éducation collective.  

  • Le rôle des entreprises 

Les entreprises, qu’elles soient dans le secteur du bois, de l’agriculture ou de l’industrie, ont un rôle crucial à jouer dans la protection des forêts. En adoptant les pratiques d’approvisionnement responsables, en investissant dans la reforestation et en développant des solutions durables, elles contribuent à la préservation de l’environnement et à l’adoption de modèles économiques plus vertueux. De nombreuses entreprises s’engagent d’ailleurs à réduire leur empreinte carbone et à assurer la traçabilité de leurs produits en garantissant que ceux-ci proviennent de forêts gérées durablement. Et si vous pensez que rentabilité et durabilité ne fonctionnent pas, alors courez lire cet article :  

Une scierie productive et durable, c’est possible. Il vous démontrera que performance et respect des forêts peuvent pleinement cohabiter.  

La note de fin

La Journée internationale des forêts est l’occasion de rappeler l’importance vitale des forêts pour notre planète et de souligner les actions collectives qui doivent être menées pour les préserver. Mais cette journée ne doit pas se limiter à un simple constat. Elle doit être un moment pour renforcer notre engagement envers la protection de nos ressources naturelles et plus particulièrement des forêts, ces poumons verts qui assurent notre survie.  

Les solutions existent, mais elles nécessitent un engagement commun.  

Des citoyens conscients, des entreprises responsables et des politiques publiques ambitieuses peuvent faire la différence.  

Ensemble, nous pouvons protéger les forêts et préserver un avenir plus vert, pour nous et nos générations futures. 

Alors, ce 21 mars, ne vous contentez pas de planter un arbre, engagez-vous pour une planète plus verte aujourd’hui et demain.  

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